Embranchement : Arthropoda (Arthropodes)
Sous-embranchement : Hexapoda (Hexapodes)
Classe : Insecta (Insectes)
Sous-classe : Pterygota (Ptérygotes)
Infra-classe : Neoptera (Néoptères)
Ordre : Orthoptera (Orthoptères)
Sous-ordre : Ensifera (Sauterelles, Grillons, Courtilières)
Infra-ordre : Gryllidea
Super-famille : Tettigonioidea
Famille : Tettigoniidae (Tettigoniidés)
Sous-famille : Tettigoniinae (Tettigoniinés)
Tribu : Tettogoniini
Description : Linné (1758).
Présence en France : dans toute la France, y compris la Corse, elle se fait rare au nord du pays.
Cette espèce mesure jusqu'à 6cm de long (ailes comprises), et possède de fines antennes qui peuvent mesurer 3 fois la longueur du corps. Ailes déployées, elle atteint pas moins de 10cm d'envergure. Les femelles sont plus grandes que les mâles et se distinguent facilement de ceux-ci par la présence d'une tarière, un organe de ponte en forme de sabre qui peut mesurer plus de 3cm de long. Généralement de couleur verte, cette sauterelle peut parfois présenter une couleur jaunâtre, d'autres encore sont de couleur verte et présentent des pattes de couleur jaune. Dans les deux cas, l'espèce arbore une bande de couleur brune sur de la tête jusqu'à l'extrémité des élytres.
Femelle
Le mâle stridule, il produit un son en continu, qu'il interrompt immédiatement s'il est dérangé. On croise facilement cette espèce dans les champs ou les prairies en été (en Europe et en Asie), mais elle est également active la nuit. On la repère plus facilement dans les herbes sèches, où sa couleur verte se remarque facilement (sauf pour les spécimens jaunâtres), en revanche elle se camoufle parfaitement dans les herbes vertes. C'est une espèce carnivore, qui chasse des petits insectes (notamment les larves de doryphore, chenilles...). Elle possède une paire de mandibules acérées et peut ainsi mordre si elle est attrapée. Elle se déplace soit en marchant, en sautant ou en volant de buisson en buisson, sa durée de vol reste toutefois très limitée.
Mâle jaunâtre (couleur plus rare)
Sa population a fortement régressé ces dernières années, surtout au nord de la France, en raison de l'utilisation massive d'insecticides. Les insecticides sont maintenant répandus partout, et sont présents dans l'air, l'eau et les sols, causant la disparition non seulement de cette espèce, mais aussi de nombreux autres animaux. Ses prédateurs naturels sont les oiseaux, les amphibiens et les mammifères. A noter que cette espèce est comestible, pour les adeptes de l'entomophagie.
Femelle ayant récemment mué
On trouve 51 espèces de la famille des Tettigoniidés en France métropolitaine (98 en comptant l'outre-mer), dont 2 seulement du genre Tettigonia (Tettigonia cantans et Tettigonia Viridissima).
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